MARDI 21 OCTOBRE 2025


 

——— NOIR BOY GEORGE
Enfance dans le carcan judeo chrétien français classique, jeunesse floue et certainement traumatique, adolescence ingrate sauvées par la consommation de produits stupéfiants, rentrée dans l’âge adulte via la musique, car seule la musique est un soulagement. Après avoir joué dans plusieurs groupes avec ses amis à Metz (a.h.kraken, scorpion violente, plastobeton, 20.000 punks, the anals,
1400 points de suture, the dreams, le chomage....) Noir boy george reste un mec tout seul.
Seul mais bien accompagné d’un synthé modifié, d’une boite à rythme et des paroles qui parlent principalement d’amour, de polytoxicomanie et d’amour polytoxique. « Il faut tuer baschung avant de tuer le père »
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——— JESSICA93 (FR)

"Jessica93 revient, seul et furieux, armé d’une boîte à rythmes vintage, alternant basse et guitare pour construire des boucles abrasives où il gueule doucement. Grunge, punk, cold wave, metal.
Chaque scène tente de l’annexer, mais Geoffroy Laporte échappe à toute étiquette. Il a surtout inventé un bouillon de seum personnel, une musique de confort aux parfums d’errance et de chaos lucide.

En live, sa présence dévastatrice contraste avec la modestie du quotidien : il conduit 300 bornes le lendemain, pendant qu’on récupère encore de la veille. Il porte son 93 tatoué, comme d’autres revendiquent Villejuif ou Amiens, en marge assumée du centre. Nourri par l’underground, les squats, les petits labels et une décennie d’expériences, il incarne un anti-héros poétique, digne de la Grande Triple Alliance Internationale de l’Est.

Son nouveau disque troque les punaises de lit contre l’amour, un autre fléau délicieux. Sous une pochette satanique, deux morceaux brillent : “La colline du crack”, ballade toxique et ironique, et “Bébé Requin”, nécro-poésie en duo imaginaire. On y chante “on kiffe la drogue dure et les ptits chiens”, entre sarcasme et tendresse désespérée.

Le reste de l’album confirme son savoir-faire : doom low-cost, métal crasseux et artisanat méticuleux. Avec Arthur Satàn à la prod, Laporte sort de la reverb et passe au français — pour mieux nous offrir des slogans cathartiques comme “nique sa mère / nique sa grosse mère”, enfin chantables en chœur."



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