
——— NOIR BOY GEORGE
Enfance
dans le carcan judeo chrétien français classique, jeunesse floue et
certainement traumatique, adolescence ingrate sauvées par la
consommation de produits stupéfiants, rentrée dans l’âge adulte via la
musique, car seule la musique est un soulagement. Après avoir joué dans
plusieurs groupes avec ses amis à Metz (a.h.kraken, scorpion violente,
plastobeton, 20.000 punks, the anals,
1400 points de suture, the dreams, le chomage....) Noir boy george reste un mec tout seul.
Seul
mais bien accompagné d’un synthé modifié, d’une boite à rythme et des
paroles qui parlent principalement d’amour, de polytoxicomanie et
d’amour polytoxique. « Il faut tuer baschung avant de tuer le père »
*********************
——— JESSICA93 (FR)
"Jessica93
revient, seul et furieux, armé d’une boîte à rythmes vintage, alternant
basse et guitare pour construire des boucles abrasives où il gueule
doucement. Grunge, punk, cold wave, metal.
Chaque
scène tente de l’annexer, mais Geoffroy Laporte échappe à toute
étiquette. Il a surtout inventé un bouillon de seum personnel, une
musique de confort aux parfums d’errance et de chaos lucide.
En
live, sa présence dévastatrice contraste avec la modestie du quotidien :
il conduit 300 bornes le lendemain, pendant qu’on récupère encore de la
veille. Il porte son 93 tatoué, comme d’autres revendiquent Villejuif
ou Amiens, en marge assumée du centre. Nourri par l’underground, les
squats, les petits labels et une décennie d’expériences, il incarne un
anti-héros poétique, digne de la Grande Triple Alliance Internationale
de l’Est.
Son
nouveau disque troque les punaises de lit contre l’amour, un autre
fléau délicieux. Sous une pochette satanique, deux morceaux brillent :
“La colline du crack”, ballade toxique et ironique, et “Bébé Requin”,
nécro-poésie en duo imaginaire. On y chante “on kiffe la drogue dure et
les ptits chiens”, entre sarcasme et tendresse désespérée.
Le
reste de l’album confirme son savoir-faire : doom low-cost, métal
crasseux et artisanat méticuleux. Avec Arthur Satàn à la prod, Laporte
sort de la reverb et passe au français — pour mieux nous offrir des
slogans cathartiques comme “nique sa mère / nique sa grosse mère”, enfin
chantables en chœur."
PAF: à partir de 4E
ÉVÉNEMENT ASSOCIATIF PRIVÉ RÉSERVÉ AUX ADHÉRENT.E.S